dimanche, décembre 31, 2006

Todos Santos (cliquez ici)


Chichicastenango (cliquez ici)


Panajachel - Sololá (cliquez ici)


Antigua (cliquez ici)


Feliz Navidad a toda mi Gente, bien sûr j’ai pensé fort à vous cet après midi pendant que tout le monde célébrait Noël en Europe 7h plus loin. J’espère que ce Noël 2006 vous a apporté plein de cadeaux…en tout cas moi, il m’a apporté plein de bonheur, et puisqu’on parle de bonheur, j’en souhaite tout autant à ma sœur pour ses 36 ans, donc : « Joyeux anniversaire Céline !! Feliz cumpleano comme on dit dans le coin ».
Mais puisqu’avant ton 26 décembre, il y a eu Noël, on va resté branché sur le 24…car moi je vois à peut près le noël de chacun de vous, mais je sais que vous devez vous demander où j’ai bien pu passé le mien ? Réponse : dans les montagnes de Los Cuchumatanes au Guatemala. Perché à 2500 m. d’altitude à Todos Santos, un p’tit village de 3000 habitants, pour la majorité des indiens Maya, qui ont su conservé leurs costumes traditionnels hauts en couleur, et çà, aussi bien les hommes que les femmes. Les Karl Lagarfeld et autres Jean Paul Gautier n’ont qu’à bien s’tenir ! Vous n’aurez vraiment pas de mal à reconnaître le village sur les photos, çà saute aux yeux…et c’est vrai que je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre en venant « fêter » Noël ici.
Mais aujourd’hui j’peux dire que çà a été un Noël que je ne suis pas près d’oublier. La journée du 24, les femmes indigènes de l’auberge ont préparé des Tamales sous le soleil bien sûr (un genre d’achi parmentier mais c’est une purée de riz avec à l’intérieur un morceau de poulet ensaucé à la tomate) et cuit à la vapeur dans des feuilles de bananier, pas dégueu franchement ! J’ai même donné ma p’tite contribution pour faire ces drôles de paquets cadeaux car il fallait les ficeler pour que la feuille ne s’ouvre pas pendant la cuisson. Au total : 300 quand même !!! Ces p’tits colis ont donc servi de repas de Noël pour le soir. Et nous voilà donc tous attablés à 19h autour du repas préparé l’a.m. avec du vin en plus, sous la lumière des bougies dans une ambiance calme et familiale mais qui parle le Mam…le Mam : qu’est ce que c’est que cette langue ? tout simplement un dialècte Maya parmi les 23 langues Indigènes du Guate…mais tous pratiquement parlent quand même l’espagnol…et au final, ce réveillon fut un véritable plaisir, sans cadeaux (mis à part le sac de bonbons que je leur avais donné) mais plein de fantaisie et de simplicité dans une atmosphère assez particulière. Et puis direction 2 heures après, vers l’église du village… et oui çà s’est terminé là-bas, ouais… très loin là-bas même, une impression que le temps s’était arrêté dans cette église, tellement le cadre était pittoresque. J’ai donc passé un bon moment à regarder tous ces Indiens chanter devant le Christ, se prosterner, pleurer, prier en moitié Mam et espagnol ; ou méditer comme moi…Bien qu’ils aient gardé beaucoup de coutumes, la Christianisation a bien fonctionné dans le coin ! Bref c’était une ambiance assez surréaliste et sans touristes pour prendre des photos en plus…ahhh si, y ‘avait moi quand même, j’suis pas passé inaperçu mais j’étais vite le bien venu …Voilà pourquoi ce noël sera inoubliable tout comme les douze coups de minuit, ou plutôt les milles coups de minuit j’devrais dire, car le final de ce réveillon se passe à 00h00, càd 20 minutes de vacarme incessant où des pétards et des fusées pètent dans tous les coins de rues de la ville, où les enfants profitent de leur unique cadeau de noël, celui de foutre le plus de bordel possible tous ensemble, et les adultes aussi d’ailleurs…et ce feu d’artifice dispersé au dessus de la ville mêlé au boucan ininterrompu des pétards vous foutent la chair de poule, ambiance limite inquiétante même, tellement on a l’impression que la ville est en train de s’effondrer…ou de s’faire attaquer par les Etats-Unis…(très fort en émotions donc…), en tout cas, on était loin de notre univers ici, loin de notre bordel à nous là-bas…

Bon… et pour continuer sur ces villages bizarres (vous avez dit bizarre ??), le fin fond du Guatemala a pas mal de villages de ce genre où on débarque sans prévenir et où on se retrouve entouré d’Indiens sur les marchés (quand c’est pas entassés dans les bus à 3 par fauteuil), ou qui célèbrent encore quelque chose ! Et cette fois là, c’était le 22 décembre, à Chichicastenango (répétez encore une fois !). Village Indien ,qui pour célébrer leur Saint Tomas ont décidé de s’bourrer la gueule jusqu’à la mort pour certains (dormant sur les trottoirs assis en train de Baver ou la tête contre le bitume), d’autres qu’essaient autant que possible de marcher droit sauf pour ceux déguisés qui dansent sur une drôle de musique, eux ont l’air d’être claires sous leur masque (Allez savoir ??)…pour faire court, j’avais donc trouvé le carnaval de Chichi ! comment dire ??? Un truc de OUF ! les photos aussi ! Tout une cérémonie bizarre encore une fois où des espèces de prêtres made in Guatemala se confessent auprès du Saint Patron de la ville tout en gardant des rites Mayas ( d’ailleurs l’église a été construite sur un lieu de culte Maya…) pendant que les autres dansent sous leurs costumes en agitant des caracas et que les pétards encore une fois éclatent non stop comme des mitraillettes ou des obus…là encore vous ne pourrez pas vous tromper sur les photos…j’n’ai d’ailleurs pas lâché de la journée l’appareil photo ni la caméra comme vous pouvez vous en douter. Tjrs au même endroit, d’autres par contre, se rendent au sommet d’une colline où là cette fois, on est plus trop dans la culture Chrétienne ( même s’il y a la croix ) car les offrandes, les sacrifices de poulets et les offices autour d’un feu en implorant les divinités du ciel Indien ne sont pas vraiment au programme de l’église catholique il me semble...et là encore, on n’sait plus trop à quelle époque on se trouve…
Voilà, bien mortels les coins perdus du Guatemala donc ! Un pays magnifique sur tous les plans : coutumes, paysages, fêtes, et bien sûr le peuple…vraiment éblouissant ! seul hic quand même, c’est le respect de l’environnement, pas vraiment leur point fort, ils pensent plutôt à savoir comment ils vont faire pour acheter nos marchandises de plastique, ou leur portable (c’est devenu un virus mondiale ce truc là !)
Voilà, j’vais arrêter là car j’sens que je vous Sule …alors j’vais aller Rec-di m’coucher car demain j’pars pour le Salvador, 6h de bus, levé à 3h30 du mat., mon casque sur le oreilles en écoutant Keny Arkana ( Gracias al chicanos Tanos por el puro sonido! ). Et puis spécial bizzz à ceux qui n’ont pas internet et qui me paraissent encore plus loin que les autres et à qui vous passerez le bonjour de ma part (les VACances sont longues !).

Sur ce, je vous souhaite encore un Joyeux Noël à tous, et un joyeux anniversaire Madame Rioux (mais nan…t’es pas vieille !).

lundi, décembre 18, 2006

GUATEMALA - El Remate - Tikal (cliquez ici)

Enfin arrivé au Guatemala ! Je dis enfin, car il me tardait de revoir la famille Guatémaltèque avec qui j’étais resté près d’un mois il y a 4 ans déjà…et après 4 ans, les enfants ont bien grandit, mais l’ambiance reste plus ou moins la même, tout comme l’endroit, qui s’est bien développé au tourisme, mais là encore, on retrouve le charme de l’endroit, un lac énorme, appelé Petén Itza, magnifique (décidément les lacs me réussissent…) avec quelques maisons éparpillées çà et là et une atmosphère paisible, mis à part le bruit de la faune des marécages et de sa jungle tropicale qui borde le lac…Ah oui, on est bien ici, çà donne vraiment pas envie de partir, sauf les moustiques qu’on essaye de fuir mais le problème, c’est qu’on ne les voie pas, on ne les entend pas, mais on les sent… en tout cas moi, ils ne m’auront pas raté les enfoirés, pas moins d’une bonne trentaine de piqûres à chaque cheville, et je vous passe les démangeaisons…mais bon, heureusement, la beauté de El Remate (nom du village) vaut bien la peine de souffrir un peu. Et je vous passe la beauté du site Maya appelé Tikal (n’aurez qu’à voir les photos) situé à 33 kms en pleine jungle où vivent Pumas, Jaguars, Toucans, Coatis (Fourmiliers), et bien sûr singes qu’on entend à des kms…c’est pas pour rien qu’on les appelle les singes Hurleurs, car v’là pas le rafu qui font…c’est là qu’on sent qu’on est en pleine jungle…
Voilà, on est franchement bien au Guatemala, on se baigne dans le lac, on s’y lave même, on mange les bons plâts de la Mama, on se balade à vélo, on admire les couchés de soleil, et puis on prend des photos bien sûr…enfin ... les photos…,on les prend quand il ne pleut pas car question temps j’ai eu le droit à pas moins de 6 jours consécutifs de pluie, de pluie et de pluie…allez, disons un p’tit rayon de soleil vite fait de temps à autre, mais c’était pas vraiment çà…c’est un peu pour çà que j’ai quitté précipitamment, sous les précipitations, le Bélize d’ailleurs.
J’ai quand même envie de vous faire part de mon passage de la frontière avec le Guatemala d’ailleurs…un des pires sans doute que j’ai pu me taper jusqu’ici…Départ de Dandriga au Bélize en bus jusqu’à la capitale Belmopan, puis rebus jusqu’au village le plus proche de la frontière avec le Guaté, puis taxi jusqu’au poste frontière…jusqu’ici sous la pluie…mais ce n’était rien comparé à ce qui m’attendait de l’autre côté de la border line…de là en effet, on prend un Combi, genre camionnette pour 10 personnes en théorie car on fait bien rentrer le double de voyageurs là dedans…et puis c’est parti, sur les routes du Guaté, non asphaltée celle là, et c’est là qu’on regrette nos bonnes routes de France…car par temps de pluie, où plutôt par temps de giboulées, la route devient carrément impraticable, de la boue qui vous arrive jusqu’aux chevilles sur des kms et des kms…mais le problème c’est lorsqu’il y a une petite montée de 20° pas plus, qui vous bloque une circulation…impossible sauf pour les 4*4 de grimper la p’tite côte…et c’est donc une longue file d’attente de camions, bus, voitures qui se retrouve arrêtée au pied de la côte…alors après 8 heures de voyage depuis le matin, on se dit qu’on risque de ne jamais finir les 2 heures de trajet qui nous reste à faire. MAIS, c’était sans compter le conducteur qui avait tout autant envie que moi de sortir de ce bourbier… et donc, il commence à sortir les bouteilles d’eau, nettoie la courroie du moteur placé juste sous le siège passager, enlisé sous la boue…dégonfle un peu les pneus, demande à tout le monde de se mettre au fond du camion sauf les 3 mecs qui devaient se mettre dehors à l’arrière du camion cette fois, fume une clope, et reprend le volant…(Pendant ce temps, on pouvait voir le pauvre camion citerne qui lui voulait descendre mais qui s’était retrouvé en travers de la « route » …) et nous voilà parti pour grimper ce sommet…chauffeur à fond de balle, nous , 3 pauvres mecs dehors sous la pluie à pousser le camion pendant que les filles à l’intérieur rigolaient, les pompes remplies de boue…et les roues qui patinent pour t’envoyer ce joli mélange de terre glaise et d’eau en pleine…gueule…mais figurez vous qu’on y est arrivé, après 20 min. pour faire 50 mètres, on a été les seuls sur la trentaine de véhicule à franchir le cap…mais malheureusement, ce n’était pas le seul cap…y en avait 2…et rebelotte…au final, on ressemblait à des bonhommes en terre cuite…et l’intérieur de la camionnette n’était pas beau à voir non plus…Ahhhh cette journée à patojer dans la boue, pas jusqu’au coup mais pas loin, je m’en rappellerai…J’me rappellerai aussi d’avoir vu ce Caterpillar, genre gros chasse neige…venu tirer le bus embourbé lui aussi mais qui au final patinait et s’enlisait comme les autres avec son bus accroché à l’arrière…Folle journée donc, et quand je vous dis que la pluie commençait à me passer par-dessus la tête, c’est malheureusement pas en arrivant près de mon lac que c’la a changé…sauf depuis hier, où ENFIN il fait beau, et c’est seulement pour cette raison que vous aurez des photos ensoleillées…car sous la pluie, j’évite d’en prendre…por supuesto !
Bon sinon, p’tite description de ma journée…ce matin, levé à 8h30, café : normal ; puis baignade pour être sûr d’être bien réveillé dans mon lac préféré (après celui de Pokhara bien sûr), lecture, glande au bord de la route avec la famille à regarder les voitures et les vélos passer, puis match de foot à a TV, la finale del Campeonato du Guatemala à 12h00 (Municipal – Comunicacion), tout le monde rivé sur le poste de télé ; puis p’tit hamburguesa maison, et rematch de foot, mais cette fois, c’était moi qui jouait…en effet, on est parti voir un match de foot à El Remate, un vrai, avec les maillots de chaque ville (imaginez vous Conflans contre Cergy par ex.) et en arrivant, comme au Népal, on me demande si je veux jouer ??? Euuuuhhhh…. « porqué no ?, si quiere ! », que je leur réponds !!! (décidément, j’inspire les joueurs de football avec ma tête ou quoi ?) Et me voilà parti à enfiler le short, le maillot du club, les pompes de foot qu’on m’a prêtées (ma pointure, comme par hasard) et les chaussettes…un vrai Guatémaltèque le Pélon…(el Pélon, c’est moi car j’ai le crâne rasé)…et en piste, en défense, j’ai pas mal jouer, assez fier de moi (le niveau n’était donc pas si terrible n’est-ce pas ?). Mais çà s’est terminé un peu avant le temps réglementaire…because bagarre…ohhh pas si terrible non plus, vite fait, mais çà a suffit pour tout remballer…et moi déçu de ne pas continuer…voilà…et puis après rebaignade pour se décrasser…sous le coucher de soleil…ahhhh dure la vie au Guate…dure !!!!Allez, je vous laisse, j’sais que vous avez des choses à faire ?!! Une grosse bizzz à Budi aussi, qui elle a le temps aussi…

DANDRIGA (cliquez ici)


Bon, Dandriga, cool mais pas top…vous n’aurez qu’à voir les toffs…p’tit village typique du Bélize, sur la côte en bord de mer, mais j’ai pas fait grand-chose…si, j’ai pris des photos !!!!

mercredi, décembre 13, 2006

LE BELIZE et CAYE CAULKER (cliquez ici)

Le Bélize,
Enfin un pays où il fait bon vivre…le seul pays d’Amérique latine en théorie où la langue officielle est l’Anglais, en théorie seulement, car entre les créoles, les hispanophones, les Garifunas (descendants d’esclaves des Caraibes eux et non pas d’Afrique), les Chinois (pas trop heureusement mais c’est exclusivement eux qui détiennent les quelques semblants de supermarchés) et les touristes…du coup, il ne reste plus beaucoup de place pour l’anglais, et en plus, un Black qui parle l’anglais de chez lui, çà donne par exemple : « Whay you when ? » qui veut dire « Where are you going ? »…si si, c’est comme çà que çà s’dit ici. Y a beaucoup moins de touristes aussi …et c’est bien mieux comme çà!
J’suis arrivé donc le 6,7,8, novembre, je n’sais plus…à Bélize City, et là je ne citerai que ce bon vieux guide du routard pour décrire la ville : « une impression de port des Caraïbes au temps des flibustiers » ou moi j’dirais un harlem des Caraïbes sorti de Louisiane…enfin bref, on aura compris, çà n’a plus rien à voir avec le Mexique. Il ne doit d’ailleurs pas y avoir beaucoup de pays sur terre aussi différents tout en ayant une frontière commune ? Les bus sont eux aussi bien différents. Au Bélize, ce ne sont que des bus scolaires américains reconvertis en transport commun, alors qu’au Mexique, tous avaient le siège inclinable…et non pas des planches de bois matelassées (si je puis dire) comme au Bélize. Heureusement qu’un trajet dure en moyenne 3 ou 4 heures…au Mexique, c’était plutôt entre 6 et 15 heures…

Caye Caulker…c’est de la bullet (boulette) !!! comme on dit chez nous (comprenez c’est de la balle). Une petite île de pêcheurs (1200 hab.) au large de la côte, tellement peu développée qu’il n’y a pas de voitures, pas de motos, que des vélos, ou des voiturettes de golf éléctriques, roulant uniquement sur des chemins de sable partout sur l’île, où l’on s’balade pieds nus du matin au soir, dans une atmosphère créole avec aussi quelques descendants de Bob Marley, bercée de musique reggae ragga…et tout çà, sous les cocotiers bien sûr. Nan mais ne vous inquiétez pas, je pense fort à vous ! Shanti, si tu lis cette lettre, j’parlais pas de toi, nan, j’parlais pour tous les Parigos restés dans le bitume sur leur île de France. Tenez d’ailleurs, question pour un Pompier Parisien : où se cache la photo de la caserne des pompiers sur le panorama de l’île ??? Ca vous donnera un aperçu de l’infrastructure ici.
Il faut aussi que je vous parle de la traversée en mer pour rejoindre l’île. 50 minutes de gros hors-bord surpuissant, avec une 30aine de passagers entassés sur les banquettes…trempés par la pluie car pas de toit sur le bateau MAIS, on nous a donné des bâches pour s’abriter dessous. Franchement, on aurait dit un bateau de clandestins s’en allant vers la terre promise.
D’ailleurs depuis mon arrivée, il pleut souvent avec pas mal de vent, mais l’endroit est tellement unique qu’on se trouve pleins d’excuses pour repousser le départ. En tout cas la plongée dans le coin, je ne l’aurai finalement pas faite pour cause de mauvais temps. Et c’est bien dommage car ici le Blue Hole (le trou bleu) est un site de plongée encore une fois unique (Cousteau le connaissait bien), càd un grand cercle presque parfait, couleur bleue nuit, de 300 m. de diamètre et 130 m. de profondeur (une grotte qui s’est effondrée) au beau milieu du bleu turquoise des caraïbes. Mais tant pis, il faudra qu’on revienne…
Voilà, le voyage suit son cour, même si pour le moment j’suis un peu en panne de moteur…, En tout cas, n‘hésitez pas à m’raconter comment se passe la vie sur votre île, çà m’fera plaisir. Bizzzzz à tous !!

CANCUN - PLAYA DEL CARMEN (cliquez ici)

Buenos dias a todos,
Cancun, quel joli nom, mais c’est dommage qu’il n’y ait plus que le nom de joli…ouais ! D’après le guide, y a 30 ans, c’était une côte presque vierge, avec de belles plages aux eaux turquoise, et les poissons qu’on ne voit qu’à la TV, mais maintenant c’est plutôt côte de béton, (sur 25 km SVP), avec hôtels ********, et blindé de Ricains, blindés eux aussi. Ahhhh…j’pourrai dire que j’ai également fait les Etats Unis dans mon voyage !
Pour le logement, ba… j’ai pas trouvé mieux qu’un hôtel dortoir (encore 1) à 10 euros dans le downtown (c’est comme çà qu’on dit ici !) de Cancun, quartier beaucoup plus local, mais fait pour les touristes quand même, à plusieurs kms de la côte. Mais cet hôtel était le plus surprenant de tous les autres que j’ai croisé sur ma route depuis 10 jours, limite chelou l’hôtel, tout neuf certes, murs blancs et déco New Age bleue : The Blue Hôtel. Mais c’était ni plus ni moins que des dortoirs à 30 lits, avec peu de routards mais beaucoup de Mexicains qui bossent pour le monde de la nuit…et notamment à l’étage juste au dessus où ils ont aménagé le toit de l’hôtel pour en faire une discothèque plein air avec écran géant passant des clips Gangsta, mais…sur de la musique Techno.(on m’avait pas prévenu ?!!) Ambiance un peu glauque j’disais donc, les gens aussi d’ailleurs, çà rentre, çà sort…, mais c’était pas encore çà l’problème, c’était de dormir juste en dessous, valait mieux être bien fatigué pour réussir à trouver le someil …The Blue Hôtel... je n’y ai passé que 2 nuits.
Et puis direction Playa del Carmen à 100 kms au sud, pour la plongée, très réputée, et beaucoup plus village comparé à Cancun, mais quand même, là, y avait plus 1 Mexicain dans les rues, on aurait dit un Saint Tropez avec sa rue principale longeant le bord de mer, où à part des restos et boutiques de souvenirs, y avait pas grand-chose d’autre…mais quel monde !!! ambiance : tenue de soirée sur le boulevard pour les Ricains, et tenue de travail pour les Mexicains…et çà parle English avec tous les accents possibles.
En bref, c’est pas le Mexique ici !
Par contre côté plongée, c’est « l’pérou », ou plutôt l’paradis…les coraux ne sont pas éblouissants comparé au Belize (forcément, le Bélize est moins touristique) mais la faune est bien présente ( pour combien de temps encore ?). On s‘en rend vite compte lorsqu’on plonge parmi des dizaines de tortues marines aussi grosses que soi même…
On s’rend compte aussi (au vu du nombre de plongeurs chaque jour) qu’il n’y a pas que les poissons à voir ici. Il y a au Mexique ce qu’on appelle Les Cenotes : des kms de cavernes avec un champ de stalac-tites ou -mites et de grottes sous marines, dans de l’eau claire et qui se sont formés il y a des millions d’années…où le décor à une dizaine de mètres de profondeur est tout simplement extra-ordinaire voire même EXTRA…terrestre !! C’est clair qu’une plongée comme celle-là, c’est unique, inoubliable…son prix aussi d’ailleurs…mais la plongée, ce sera vraiment la seule raison pour laquelle je suis resté 3 jours à Playa del Carmen, et puis p’têt le nom aussi ???...
J’ai donc été bien content de reprendre mon bus après, car le Mexique version américaine genre « Melrose Place », çà commençait à me saouler…et j’ai alors mis le cap sur le Bélize…


vendredi, décembre 01, 2006

de OAXACA à MERIDA (cliquez ici)


Hola les lecteurs, qué tal ?
Alors la dernière fois que je vous avais donné quelques rapides nouvelles, j’étais à peine parti de Mexico la ciudad pour aller à Oaxaca, mais depuis j’ai accéléré le pas et je suis maintenant à peut près à 1500 km de la capitale du côté du Yucatan, (la pénincule de Cancun, çà vous dira forcément quelque chose…)
Alors il est vrai que la ville de Oaxaca était bien jolie il y a 4 ans, avec ses façades coloniales de toutes les couleurs mais maintenant çà a changé, depuis 6 mois, car de violents affrontements ont lieu entre la police genre CRSS (au moins 2000 déployés dans le centre de la ville) et les « pauvres » qui réclament plus de justice économique et veulent mettre le gouverneur Ulises dehors. Et donc plus de touristes (çà, çà m’arrange) mais par contre la ville est graffée sur toutes les façades du genre « fuera Ulises… » et donc c’était un peu le chaos là-bas, il a même fallu que je parte prématurément car ils prévoyaient de bloquer les bus (çà m’a rappelé quelque chose…style Népal d’ailleurs).
J’ai donc fuit le lendemain de mon arrivée à 17H et fait mes 15 heures de bus, oui 15 heures, dur !!! mais y’avait quand même la TV dans ce bus, et puis moi tout seul à l’arrière (comme chez moi), je me suis étalé et ai essayé de dormir…pour arriver à Palenque à 9H du mat. Petite visite du site maya l’après midi, l’un des plus beaux (vous le reconnaîtrez sans doute sur les photos, elles claquent…) et puis le lendemain, rebelote, bus de nuit (on économise une nuit d’hôtel… forcément !) pour aller à Campeche, la ville de Pirates…arrivée à 5h du mat. Par contre vu qu’il était trop tôt pour prendre une chambre pour le soir, j’ai dormi sur les bancs de l’arrêt de bus jusqu’à 9h, comme un clandau, et surtout comme les autres Mexicains.
Mais la ville belle certes, était bien calme, tellement calme que çà m’a gonflé et que je suis reparti aussi sec le soir même pour Mérida, encore un voyage de nuit…par contre j’avais déjà payé la chambre, tanpis…et là arrivé à 2h du mat., dans une ville assez crade, mais bon plan pour visiter tous les sites archéologiques des alentours. Me voilà à la recherche d’un hôtel donc, à 2h du mat., sac à dos sur le dos, et l’autre entre les bras comme un bébé. J’rencontre un mec qui me propose une Auberge de Jeunesse (AJ), mais à un quart d’heure de marche, j’étais mort ! Le problème, c’est quand vous débarquez dans les dortoirs de ces AJ à cette heure là, que tout le monde dort, et que vous, vous foutez votre bordel…mais bon, tous les routards savent à quoi s’attendre lorsqu’on débarque dans ce type d’hôtel, personne ne se couche à la même heure et personne se lève au même moment non plus, donc, pas cher les AJ, mais çà a ses inconvénients, surtout quand arrivé à 2h30, (que j’ai réveillé tout le monde), je les REréveille à 5 h avec mon réveil car il fallait que je prenne le bus pour aller voir ce fameux site Toltèque, Chichén Itza, situé à 2h30 de bus ! J’avoue, je serais bien resté au lit quand même…mais la lumière du matin est tellement plus belle dans ce genre d’endroit, et il y a tellement moins de monde, qu’il vaut mieux y être à l’aube. Oh… et puis après tout, y a pas que moi qui fait chier dans les dortoirs, je vous passe cette fille Argentine qui cette même nuit, se réveille en gueulant sur son mec (les dortoirs sont souvent mixtes), allume la lumière à 4h30 du mat. encore une fois, car elle vient de s’apercevoir qu’elle était en train de se faire bouffer par les moustiques la pauvre…et c’est vrai que les moustiques sont violents ici !! des escadrons qui si ils n’arrivent pas à passer sous votre drap qui vous protège le visage, s’énervent tellement forts dessus que vous avez l’impression qu’ils vont le déchirer.
Voilà comment se passent les vacances, plutôt pas mal, mais pas de tout repos quand même. Pour la bouffe, ba c’est Tacos, Tortas (sandwichs) y quesadillas tous les soirs, mais sûrement pas au resto, plutôt dans les stands ambulants qui traînent le long des routes et où la poussière donne un p’tit goût de craquant à votre menu, mais c’est beaucoup plus vivant et conviviable, …et puis surtout moins cher… nan, putain c’est de la balle le Mexique, et les gens sont supers ouverts, aimables, et accueillants mais il y a des cons aussi biensûr, cette race a émigré partout dans le monde de toute façon, alors…
Allez, ya se fue de nuevo el turista pequeno …hasta luego y buena suerte a todos…