Feliz Navidad a toda mi Gente, bien sûr j’ai pensé fort à vous cet après midi pendant que tout le monde célébrait Noël en Europe 7h plus loin. J’espère que ce Noël 2006 vous a apporté plein de cadeaux…en tout cas moi, il m’a apporté plein de bonheur, et puisqu’on parle de bonheur, j’en souhaite tout autant à ma sœur pour ses 36 ans, donc : « Joyeux anniversaire Céline !! Feliz cumpleano comme on dit dans le coin ».
Mais puisqu’avant ton 26 décembre, il y a eu Noël, on va resté branché sur le 24…car moi je vois à peut près le noël de chacun de vous, mais je sais que vous devez vous demander où j’ai bien pu passé le mien ? Réponse : dans les montagnes de Los Cuchumatanes au Guatemala. Perché à 2500 m. d’altitude à Todos Santos, un p’tit village de 3000 habitants, pour la majorité des indiens Maya, qui ont su conservé leurs costumes traditionnels hauts en couleur, et çà, aussi bien les hommes que les femmes. Les Karl Lagarfeld et autres Jean Paul Gautier n’ont qu’à bien s’tenir ! Vous n’aurez vraiment pas de mal à reconnaître le village sur les photos, çà saute aux yeux…et c’est vrai que je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre en venant « fêter » Noël ici.
Mais aujourd’hui j’peux dire que çà a été un Noël que je ne suis pas près d’oublier. La journée du 24, les femmes indigènes de l’auberge ont préparé des Tamales sous le soleil bien sûr (un genre d’achi parmentier mais c’est une purée de riz avec à l’intérieur un morceau de poulet ensaucé à la tomate) et cuit à la vapeur dans des feuilles de bananier, pas dégueu franchement ! J’ai même donné ma p’tite contribution pour faire ces drôles de paquets cadeaux car il fallait les ficeler pour que la feuille ne s’ouvre pas pendant la cuisson. Au total : 300 quand même !!! Ces p’tits colis ont donc servi de repas de Noël pour le soir. Et nous voilà donc tous attablés à 19h autour du repas préparé l’a.m. avec du vin en plus, sous la lumière des bougies dans une ambiance calme et familiale mais qui parle le Mam…le Mam : qu’est ce que c’est que cette langue ? tout simplement un dialècte Maya parmi les 23 langues Indigènes du Guate…mais tous pratiquement parlent quand même l’espagnol…et au final, ce réveillon fut un véritable plaisir, sans cadeaux (mis à part le sac de bonbons que je leur avais donné) mais plein de fantaisie et de simplicité dans une atmosphère assez particulière. Et puis direction 2 heures après, vers l’église du village… et oui çà s’est terminé là-bas, ouais… très loin là-bas même, une impression que le temps s’était arrêté dans cette église, tellement le cadre était pittoresque. J’ai donc passé un bon moment à regarder tous ces Indiens chanter devant le Christ, se prosterner, pleurer, prier en moitié Mam et espagnol ; ou méditer comme moi…Bien qu’ils aient gardé beaucoup de coutumes, la Christianisation a bien fonctionné dans le coin ! Bref c’était une ambiance assez surréaliste et sans touristes pour prendre des photos en plus…ahhh si, y ‘avait moi quand même, j’suis pas passé inaperçu mais j’étais vite le bien venu …Voilà pourquoi ce noël sera inoubliable tout comme les douze coups de minuit, ou plutôt les milles coups de minuit j’devrais dire, car le final de ce réveillon se passe à 00h00, càd 20 minutes de vacarme incessant où des pétards et des fusées pètent dans tous les coins de rues de la ville, où les enfants profitent de leur unique cadeau de noël, celui de foutre le plus de bordel possible tous ensemble, et les adultes aussi d’ailleurs…et ce feu d’artifice dispersé au dessus de la ville mêlé au boucan ininterrompu des pétards vous foutent la chair de poule, ambiance limite inquiétante même, tellement on a l’impression que la ville est en train de s’effondrer…ou de s’faire attaquer par les Etats-Unis…(très fort en émotions donc…), en tout cas, on était loin de notre univers ici, loin de notre bordel à nous là-bas…
Bon… et pour continuer sur ces villages bizarres (vous avez dit bizarre ??), le fin fond du Guatemala a pas mal de villages de ce genre où on débarque sans prévenir et où on se retrouve entouré d’Indiens sur les marchés (quand c’est pas entassés dans les bus à 3 par fauteuil), ou qui célèbrent encore quelque chose ! Et cette fois là, c’était le 22 décembre, à Chichicastenango (répétez encore une fois !). Village Indien ,qui pour célébrer leur Saint Tomas ont décidé de s’bourrer la gueule jusqu’à la mort pour certains (dormant sur les trottoirs assis en train de Baver ou la tête contre le bitume), d’autres qu’essaient autant que possible de marcher droit sauf pour ceux déguisés qui dansent sur une drôle de musique, eux ont l’air d’être claires sous leur masque (Allez savoir ??)…pour faire court, j’avais donc trouvé le carnaval de Chichi ! comment dire ??? Un truc de OUF ! les photos aussi ! Tout une cérémonie bizarre encore une fois où des espèces de prêtres made in Guatemala se confessent auprès du Saint Patron de la ville tout en gardant des rites Mayas ( d’ailleurs l’église a été construite sur un lieu de culte Maya…) pendant que les autres dansent sous leurs costumes en agitant des caracas et que les pétards encore une fois éclatent non stop comme des mitraillettes ou des obus…là encore vous ne pourrez pas vous tromper sur les photos…j’n’ai d’ailleurs pas lâché de la journée l’appareil photo ni la caméra comme vous pouvez vous en douter. Tjrs au même endroit, d’autres par contre, se rendent au sommet d’une colline où là cette fois, on est plus trop dans la culture Chrétienne ( même s’il y a la croix ) car les offrandes, les sacrifices de poulets et les offices autour d’un feu en implorant les divinités du ciel Indien ne sont pas vraiment au programme de l’église catholique il me semble...et là encore, on n’sait plus trop à quelle époque on se trouve…
Voilà, bien mortels les coins perdus du Guatemala donc ! Un pays magnifique sur tous les plans : coutumes, paysages, fêtes, et bien sûr le peuple…vraiment éblouissant ! seul hic quand même, c’est le respect de l’environnement, pas vraiment leur point fort, ils pensent plutôt à savoir comment ils vont faire pour acheter nos marchandises de plastique, ou leur portable (c’est devenu un virus mondiale ce truc là !)
Voilà, j’vais arrêter là car j’sens que je vous Sule …alors j’vais aller Rec-di m’coucher car demain j’pars pour le Salvador, 6h de bus, levé à 3h30 du mat., mon casque sur le oreilles en écoutant Keny Arkana ( Gracias al chicanos Tanos por el puro sonido! ). Et puis spécial bizzz à ceux qui n’ont pas internet et qui me paraissent encore plus loin que les autres et à qui vous passerez le bonjour de ma part (les VACances sont longues !).
Sur ce, je vous souhaite encore un Joyeux Noël à tous, et un joyeux anniversaire Madame Rioux (mais nan…t’es pas vieille !).
Mais puisqu’avant ton 26 décembre, il y a eu Noël, on va resté branché sur le 24…car moi je vois à peut près le noël de chacun de vous, mais je sais que vous devez vous demander où j’ai bien pu passé le mien ? Réponse : dans les montagnes de Los Cuchumatanes au Guatemala. Perché à 2500 m. d’altitude à Todos Santos, un p’tit village de 3000 habitants, pour la majorité des indiens Maya, qui ont su conservé leurs costumes traditionnels hauts en couleur, et çà, aussi bien les hommes que les femmes. Les Karl Lagarfeld et autres Jean Paul Gautier n’ont qu’à bien s’tenir ! Vous n’aurez vraiment pas de mal à reconnaître le village sur les photos, çà saute aux yeux…et c’est vrai que je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre en venant « fêter » Noël ici.
Mais aujourd’hui j’peux dire que çà a été un Noël que je ne suis pas près d’oublier. La journée du 24, les femmes indigènes de l’auberge ont préparé des Tamales sous le soleil bien sûr (un genre d’achi parmentier mais c’est une purée de riz avec à l’intérieur un morceau de poulet ensaucé à la tomate) et cuit à la vapeur dans des feuilles de bananier, pas dégueu franchement ! J’ai même donné ma p’tite contribution pour faire ces drôles de paquets cadeaux car il fallait les ficeler pour que la feuille ne s’ouvre pas pendant la cuisson. Au total : 300 quand même !!! Ces p’tits colis ont donc servi de repas de Noël pour le soir. Et nous voilà donc tous attablés à 19h autour du repas préparé l’a.m. avec du vin en plus, sous la lumière des bougies dans une ambiance calme et familiale mais qui parle le Mam…le Mam : qu’est ce que c’est que cette langue ? tout simplement un dialècte Maya parmi les 23 langues Indigènes du Guate…mais tous pratiquement parlent quand même l’espagnol…et au final, ce réveillon fut un véritable plaisir, sans cadeaux (mis à part le sac de bonbons que je leur avais donné) mais plein de fantaisie et de simplicité dans une atmosphère assez particulière. Et puis direction 2 heures après, vers l’église du village… et oui çà s’est terminé là-bas, ouais… très loin là-bas même, une impression que le temps s’était arrêté dans cette église, tellement le cadre était pittoresque. J’ai donc passé un bon moment à regarder tous ces Indiens chanter devant le Christ, se prosterner, pleurer, prier en moitié Mam et espagnol ; ou méditer comme moi…Bien qu’ils aient gardé beaucoup de coutumes, la Christianisation a bien fonctionné dans le coin ! Bref c’était une ambiance assez surréaliste et sans touristes pour prendre des photos en plus…ahhh si, y ‘avait moi quand même, j’suis pas passé inaperçu mais j’étais vite le bien venu …Voilà pourquoi ce noël sera inoubliable tout comme les douze coups de minuit, ou plutôt les milles coups de minuit j’devrais dire, car le final de ce réveillon se passe à 00h00, càd 20 minutes de vacarme incessant où des pétards et des fusées pètent dans tous les coins de rues de la ville, où les enfants profitent de leur unique cadeau de noël, celui de foutre le plus de bordel possible tous ensemble, et les adultes aussi d’ailleurs…et ce feu d’artifice dispersé au dessus de la ville mêlé au boucan ininterrompu des pétards vous foutent la chair de poule, ambiance limite inquiétante même, tellement on a l’impression que la ville est en train de s’effondrer…ou de s’faire attaquer par les Etats-Unis…(très fort en émotions donc…), en tout cas, on était loin de notre univers ici, loin de notre bordel à nous là-bas…
Bon… et pour continuer sur ces villages bizarres (vous avez dit bizarre ??), le fin fond du Guatemala a pas mal de villages de ce genre où on débarque sans prévenir et où on se retrouve entouré d’Indiens sur les marchés (quand c’est pas entassés dans les bus à 3 par fauteuil), ou qui célèbrent encore quelque chose ! Et cette fois là, c’était le 22 décembre, à Chichicastenango (répétez encore une fois !). Village Indien ,qui pour célébrer leur Saint Tomas ont décidé de s’bourrer la gueule jusqu’à la mort pour certains (dormant sur les trottoirs assis en train de Baver ou la tête contre le bitume), d’autres qu’essaient autant que possible de marcher droit sauf pour ceux déguisés qui dansent sur une drôle de musique, eux ont l’air d’être claires sous leur masque (Allez savoir ??)…pour faire court, j’avais donc trouvé le carnaval de Chichi ! comment dire ??? Un truc de OUF ! les photos aussi ! Tout une cérémonie bizarre encore une fois où des espèces de prêtres made in Guatemala se confessent auprès du Saint Patron de la ville tout en gardant des rites Mayas ( d’ailleurs l’église a été construite sur un lieu de culte Maya…) pendant que les autres dansent sous leurs costumes en agitant des caracas et que les pétards encore une fois éclatent non stop comme des mitraillettes ou des obus…là encore vous ne pourrez pas vous tromper sur les photos…j’n’ai d’ailleurs pas lâché de la journée l’appareil photo ni la caméra comme vous pouvez vous en douter. Tjrs au même endroit, d’autres par contre, se rendent au sommet d’une colline où là cette fois, on est plus trop dans la culture Chrétienne ( même s’il y a la croix ) car les offrandes, les sacrifices de poulets et les offices autour d’un feu en implorant les divinités du ciel Indien ne sont pas vraiment au programme de l’église catholique il me semble...et là encore, on n’sait plus trop à quelle époque on se trouve…
Voilà, bien mortels les coins perdus du Guatemala donc ! Un pays magnifique sur tous les plans : coutumes, paysages, fêtes, et bien sûr le peuple…vraiment éblouissant ! seul hic quand même, c’est le respect de l’environnement, pas vraiment leur point fort, ils pensent plutôt à savoir comment ils vont faire pour acheter nos marchandises de plastique, ou leur portable (c’est devenu un virus mondiale ce truc là !)
Voilà, j’vais arrêter là car j’sens que je vous Sule …alors j’vais aller Rec-di m’coucher car demain j’pars pour le Salvador, 6h de bus, levé à 3h30 du mat., mon casque sur le oreilles en écoutant Keny Arkana ( Gracias al chicanos Tanos por el puro sonido! ). Et puis spécial bizzz à ceux qui n’ont pas internet et qui me paraissent encore plus loin que les autres et à qui vous passerez le bonjour de ma part (les VACances sont longues !).
Sur ce, je vous souhaite encore un Joyeux Noël à tous, et un joyeux anniversaire Madame Rioux (mais nan…t’es pas vieille !).

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