
Alors, avant de commencer avec Le Panama, j’vais revenir 2 secondes sur Le Costa Rica…car j’ai senti que j’avais légèrement vexé Idania sur la question du pays sans âme. C’est vrai, j’me suis p’têt un peu énervé, les Costa Ricains sont très cools, ils savent faire la fête, ne se prennent pas la tête et sont très « Pura Vida » comme ils savent si bien l’dire. J’ai rencontré des gens charmants et même en quittant ce joli pays, ba j’en avais pas fini avec lui ! Effectivement, j’ai continué mon voyage avec une famille Costa ricaine…et on a fini à Panama City (après 12 h de bus) à minuit, à s’enquiller 3L. de bière pour fêter notre arrivée. Ce qui prouve que ces gens sont très « pure life »…mais je n’sais pas, il me manquait un truc au CR et c’est en arrivant à Panama City que j’ai trouvé un semblant de réponse…il me manquait cette ambiance de rue, ce côté typique des quartiers (défoncés ou non) où les gens vivent simplement, dehors, et sans extravagance avec un p’tit fond musical pour adoucir l’ambiance… voilà…bref, le Costa Rica restera une bonne expérience, que je ne renouvellerai sans doute pas, tout comme j’espère ne pas renouveler ma dernière nuit passée là-bas…j’m’explique : à Cahuita, au Costa Rica donc, j’me retrouve à taper la discute à 23.00 sur un banc avec un pur rastaman d’une 50aine d’années (Roberto), qui parlait anglais et un autre paysan qui parlait un drôle d’espagnol à cette heure tardive…(cf les dernières photos sur le Costa Ricain). 15 min. plus tard, un autre rastaman un peu défoncé vient alors interrompre la discussion pour me demander d’où j’venais et blablabla…sauf que lorsque mon pote Roberto lui fait gentiment la remarque en lui disant qu’il n’a pas à interrompre les gens, le mec s’énerve aussi sec, commence à gueuler comme s’il nous faisait un concert de ragga, dépose son sac plastique et sa noix de coco…et sort une lame ! Tout le monde se lève aux alentours, sur ses gardes, en regardant ce gars s’exciter tout seul à tourner autour de nous 2 restés assis tranquillement…un blanc entre 2 noirs !! Mais j’sais pas pourquoi, Roberto et moi avions senti que c’était du bleuf ; en tout cas la scène a duré 3-4 min., avec les touristes assis à boire un coup dans le café d’en face, et les locaux à côté de nous, à scruter le moindre faux mouvement de la part du noir avec son arme blanche. Bref, çà s’est terminé en menaces de mort et rien de plus…mais j’n’oublierai jamais la sérénité de ce rasta cool et de sa mentalité…c’était un pur, un vrai !Bon la parenthèse a été longue, c’est vrai, alors parlons peu, parlons bien, Le Panama. L’arrivée s’est faite au nord, à Bocas del Torro à 50 kms de la frontière, un archipel supposé magnifique, mais quand il fait beau…car moi j’n’ai pas eu cette chance. J’y ai quand même passé une nuit, mais juste passé, car pour ce qui était de dormir, j’étais mal tombé…un dortoir, un groupe de 10 surfers devinez d’où, à discuter défoncés jusqu’à 4h du mat à la fenêtre, et moi juste derrière…et enfin, un mec qui vient tirer son coup sur le lit d’à côté…alors déjà que j’n’avais pas particulièrement trouver l’endroit très attrayant car rempli d’hôtels hors de prix mais en plus pleins de surfers sapés dernière mode, la planche sous le bras, à s’promener dans la ville sous les yeux des pauvres locaux errants dans les rues et qui vivent dans des baraques en bois qui tiennent à peine debout et enfin… la pluie…bref, le lendemain, j’ai fuit, pour Panama City.
Panama City, un air de New York à la Havane...très très cosmopolite (pour preuve, on y trouve des mosquées et temples Hindus…). Mais c’est vrai que cela faisait longtemps que j’n’avais pas ressenti cette adrénaline à m’promener dans des quartiers réputés chauds, à m’perdre dans des rues hors du temps, ou à regarder des scènes de vie très pittoresques…On y trouve aussi la police qui n’hésite pas vous faire remarquer que vous ne devriez pas traîner là, au lieu de vous dire de faire attention où vous mettez les pieds…car vaut mieux pas marcher la tête en l’air si on ne veux pas s’retrouver la jambe au fond d’un trou parce qu’ à cet endroit comme tant d’autres, il manque une dalle, ou une plaque d’égout…bref c’est chaud, mais c’est pas les gens les plus dangereux !
Et puis à voir, forcément, le Fameux Canal de Panama, un pont maritime pour élever les navires à 26 mètres au dessus du niveau de la mer, construit en 10 ans, inauguré le 15 août 1914, et où passent prêt de 14 000 bateaux par an. Pour la p’tite histoire, le bateau pris en photo est un navire Turc, qui a payé son passage $48 000…le record étant de $200 000 payé en 2001 par un navire Français ! On comprend pourquoi le Panama a décidé d’agrandir son canal pour doubler le traffic…tu m’étonnes, çà représente un sacré paquet de fric pour le pays.(Ca doit être pour çà que la monnaie nationale s’appelle le Cordoba, mais qu’il n’existe que des pièces, aucun billet Cordoba, les billets sont des dollars…bizarre)
Y’en a un, moins con, qui a traversé le canal à la nage en 1928…du coup il n’a payé que $0,36 , un autre record. Voilà voilà….les p’tites histoires d’en rire.

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