Le Bélize,Enfin un pays où il fait bon vivre…le seul pays d’Amérique latine en théorie où la langue officielle est l’Anglais, en théorie seulement, car entre les créoles, les hispanophones, les Garifunas (descendants d’esclaves des Caraibes eux et non pas d’Afrique), les Chinois (pas trop heureusement mais c’est exclusivement eux qui détiennent les quelques semblants de supermarchés) et les touristes…du coup, il ne reste plus beaucoup de place pour l’anglais, et en plus, un Black qui parle l’anglais de chez lui, çà donne par exemple : « Whay you when ? » qui veut dire « Where are you going ? »…si si, c’est comme çà que çà s’dit ici. Y a beaucoup moins de touristes aussi …et c’est bien mieux comme çà!
J’suis arrivé donc le 6,7,8, novembre, je n’sais plus…à Bélize City, et là je ne citerai que ce bon vieux guide du routard pour décrire la ville : « une impression de port des Caraïbes au temps des flibustiers » ou moi j’dirais un harlem des Caraïbes sorti de Louisiane…enfin bref, on aura compris, çà n’a plus rien à voir avec le Mexique. Il ne doit d’ailleurs pas y avoir beaucoup de pays sur terre aussi différents tout en ayant une frontière commune ? Les bus sont eux aussi bien différents. Au Bélize, ce ne sont que des bus scolaires américains reconvertis en transport commun, alors qu’au Mexique, tous avaient le siège inclinable…et non pas des planches de bois matelassées (si je puis dire) comme au Bélize. Heureusement qu’un trajet dure en moyenne 3 ou 4 heures…au Mexique, c’était plutôt entre 6 et 15 heures…
Caye Caulker…c’est de la bullet (boulette) !!! comme on dit chez nous (comprenez c’est de la balle). Une petite île de pêcheurs (1200 hab.) au large de la côte, tellement peu développée qu’il n’y a pas de voitures, pas de motos, que des vélos, ou des voiturettes de golf éléctriques, roulant uniquement sur des chemins de sable partout sur l’île, où l’on s’balade pieds nus du matin au soir, dans une atmosphère créole avec aussi quelques descendants de Bob Marley, bercée de musique reggae ragga…et tout çà, sous les cocotiers bien sûr. Nan mais ne vous inquiétez pas, je pense fort à vous ! Shanti, si tu lis cette lettre, j’parlais pas de toi, nan, j’parlais pour tous les Parigos restés dans le bitume sur leur île de France. Tenez d’ailleurs, question pour un Pompier Parisien : où se cache la photo de la caserne des pompiers sur le panorama de l’île ??? Ca vous donnera un aperçu de l’infrastructure ici.
Il faut aussi que je vous parle de la traversée en mer pour rejoindre l’île. 50 minutes de gros hors-bord surpuissant, avec une 30aine de passagers entassés sur les banquettes…trempés par la pluie car pas de toit sur le bateau MAIS, on nous a donné des bâches pour s’abriter dessous. Franchement, on aurait dit un bateau de clandestins s’en allant vers la terre promise.
D’ailleurs depuis mon arrivée, il pleut souvent avec pas mal de vent, mais l’endroit est tellement unique qu’on se trouve pleins d’excuses pour repousser le départ. En tout cas la plongée dans le coin, je ne l’aurai finalement pas faite pour cause de mauvais temps. Et c’est bien dommage car ici le Blue Hole (le trou bleu) est un site de plongée encore une fois unique (Cousteau le connaissait bien), càd un grand cercle presque parfait, couleur bleue nuit, de 300 m. de diamètre et 130 m. de profondeur (une grotte qui s’est effondrée) au beau milieu du bleu turquoise des caraïbes. Mais tant pis, il faudra qu’on revienne…
Voilà, le voyage suit son cour, même si pour le moment j’suis un peu en panne de moteur…, En tout cas, n‘hésitez pas à m’raconter comment se passe la vie sur votre île, çà m’fera plaisir. Bizzzzz à tous !!

1 commentaire:
quelle chance tu as vraiment de voir de si beaux pays et des gens sympas !!
je t'envoie un mail
bisous
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